C’est la crise ma p’tite d’âme!

Qu’elles soient collectives ou individuelles les crises sont de grands moments de souffrance.

En médecine, le terme « crise » signifie « le moment où les symptômes d’une maladie arrivent à leur paroxysme ».

En latin il renvoie à l’idée de « passer au crible », « trier », « séparer », « décider».

En grec, on parle de « jugement » et de « décision ».

En chinois ce sont deux idéogrammes qui sont utilisés : Wei (danger) et Ji (opportunité).

Cela montre bien qu’une période de crise, aussi grande soit la souffrance, représente un MOMENT CLE. C’est là que les opportunités se créent. C’est le bon moment pour faire du tri et décider ce qu’on garde et ce que l’on veut changer. C’est le moment de CHOISIR!

« Si on fait ce qu’on a toujours fait on obtient ce que l’on a toujours obtenu »

Paul Watzlawick

En psychologie les crises apparaissent comme des étapes dans le processus d’évolution. Elles permettent d’avancer, de grandir. Bien souvent, lorsque nous vivons un moment douloureux, avec le recul nous disons que nous en sortons grandis.

Cette notion de crise renvoie donc à la fois à la douleur et à l’opportunité. Aujourd’hui la vie nous propose une pause et une occasion d’ « être » plutôt qu’ « avoir ». Elle révèle ce qui est essentiel, questionne qui nous sommes et ce que nous voulons devenir. Elle nous parle de « nous », le Soi et de « nous », le Collectif. 

 « Penser autrement pour faire autrement, pour obtenir autre chose ».

Thomas d’Amsbourg

Profitons de cette opportunité pour faire le point sur nous même et sur le monde dans lequel nous vivons. Accueillons les imperfections et rêvons à ce que nous voulons devenir.

« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde » Gandhi.

Ce que la vie nous propose lorsqu’elle nous fait vivre une crise c’est un changement ! Un changement est le « résultat d’une action ». Un changement nécessite donc une action de notre part.

J’ai la sensation d’enfoncer des portes ouvertes en disant cela et pourtant dans notre vie de tous les jours nous passons notre temps à faire l’inverse. Nous avons plutôt tendance à nous placer en victime. La crise que j’ai vécue m’a permise d’en prendre conscience : j’ai un rôle à jouer dans la souffrance que je vis. Au début j’étais en colère ! C’était la faute de mon ex, de mon histoire familiale, de l’Education Nationale, des Politiques, de la Mondialisation… Tout se mélangeait mais une chose était certaine : si je souffrais c’était la faute des autres !

Oui, effectivement, les éléments extérieurs influencent notre vie mais si nous voulons que les choses changent nous devons tout d’abord changer notre attitude : reprenons nos RESPONSABILITÉS (et permettons aux autres de reprendre les leurs !) Il est impossible d’agir sur ce qui m’est extérieur. Un changement ne peut avoir lieu que si je commence par changer à l’intérieur.

I have a dream…

« Faisons ce qui nous semble juste, la conscience fait des vagues », Thomas d’Amsbourg.

A un niveau individuel ces petits pas ne changeront pas à eux seuls la face du monde mais si chacun d’entre nous commence à rêver et à changer imaginez ce que ça pourrait engendrer…

Je vous laisse écouter les mots de Pierre Rabhi, il en parle tellement mieux que moi !


Si le besoin se fait sentir d’approfondir le sujet je vous partage mes sources d’inspiration :
les vidéos de « Tout le monde s’en fout »,
le documentaire « Le pouvoir de l’intention »,
des personnalités comme Thomas d’Amsbourg, Frédéric Lenoir, Deepak Choppra, Pierre Rabhi…
Un outil très complet proposé par Lilou Macé : le défi des 100 jours et bien d’autres encore.

A vos marques… prêts… CHANGEZ!

Anaëlle – Anadzl

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